PORTRAITS DE RUE
"Portraits de Rue, c’est affirmer un travail différent autour des modes de la représentation.
C’est affirmer un travail d’infusion plutôt que de diffusion.
C’est réfléchir à une autre temporalité artistique, qui prend le temps de la rencontre entre artistes et habitants, qui prend le temps de la contextualisation d’une oeuvre sur un territoire.
C’est mêler l’art de l’exposition qui est un art de l’espace à l’art théâtral qui est un art du temps pour construire une muséologie en marche.
Chaque Portrait de Rue crée sa propre cartographie humaine avec ses portraits disséminés dans la ville, empruntant une porte d’entrée sensitive et subjective, cette cartographie travaille à la mise en lumière d’un territoire par ce qui en fait sa force : les gens qui y vivent.
Dans le souci du mieux vivre ensemble et dans une perspective de ré appropriation du territoire, Portraits de Rue se place à l’endroit de l’humain. Portraits de Rue, c’est inviter l’habitant à faire naître, vivre et mourir cette oeuvre grâce à l’échange produit. Portraits de Rue, c’est somme toute le portrait des habitants comme sublimation du territoire. "
Eric Aubry, directeur de La Paperie, centre national des Arts de la Rue
Portraits de rue à Saffré, novembre 2010
Alice arrive à côté de chez vous avec son studio ambulant et installe sa petite salle d’accueil... Elle convie les habitants à un temps de pose/pause.
Temps de pose/pause photographique d’abord. Denis à l’intérieur, réalisateur et photographe, il paraît qu’il entraîne les gens dans des histoires mais ce qui se passe exactement dans ce studio-là, nul ne le sait, sauf bien sûr ceux qui y sont déjà entrés. Ce sera votre secret, à lui et à vous. Ce qui est sûr, c’est qu’il fait de beaux portraits, souvent en noir et blanc, souvent très grands.
Un temps de pose/pause avec Alice aussi, pourparler de la vie comment elle va, de là où vous vivez, de ses coins secrets, méconnus ou usurpés, de son histoire et de ses transformations actuelles, des rêves et des peurs..
Ensuite, Alice invente un parcours, repère des lieux forts, poétiques, atypiques, polémiques, les portraits et les projections trouvent leur place sur les façades des rues, c’est exactement là qu’ils veulent être.
Arrive alors l’équipe des colleurs : ils sont six, trois équipes de deux. Leur mission : coller les photographies, elles sont parfois grandes, c’est parfois haut, c’est dans la rue, en plein jour dans le quotidien des gens qui viennent conduire les enfants à l’école, faire le tour au chien et acheter sa baguette de pain. Ils sont colleurs mais aussi un peu autres. Ils captent les réactions directes et brutes, plein de délicatesse ou de rudesse. La parole circule encore. Leur tâche première : coller ces affiches. Ils ont trois jours et ils ne sont que quatre.
Enfin, les affiches sont collées, les projections sont prêtes, à la nuit tombée, les visages s’animent, Alice vous convie de l’autre côté du miroir, une traversée, une déambulation poétique qui vous fait revisiter autrement ce lieu où vous passez peut-être tous les jours. Les portraits, une mélodie, des personnages au coin d’une rue, à une fenêtre, vous interpellent. Un autre secret se partage. Ça parle de la vie, ça parle de la ville, ça parle un peu de nous aussi.
Le lendemain, Alice s’en va mais les portraits restent... les rêveries de la veille sont inscrites dans leurs regards, comme un secret partagé.
Une proposition artistique en 4 ACTES :
- Acte 1 - le collectage : temps correspondant au temps de la résidence artistique sur le territoire
- Acte 2 - le collage : temps de mise en jeu avec deux brigades de trois colleurs
- Acte 3 - le vernissage : temps d'une visite décalée et poétique
- Acte 4 - la trace : temps d'existence des oeuvres dans l'espace public
Du côté de la presse
Libération : Tronches de vies par Frédérique Roussel, envoyée spéciale à Charcé (49), 29 septembre 2012
Feuilleton : Les Visages du Village, "Portraits de Rue" de Denis Rochard sur France 2, septembre 2014
Portraits de Rue au 13h00 de France2
Tournée "Portraits de Rue"
Région de Nozay et Saffré (44), automne 2010
Courëron (44), été 2011
Nantes (44), quartier des Olivettes, printemps/été 2012
Abbaye aux Dames de Saintes, en partenariat avec la ville et le conservatoire, été 2013
L'Aigle (61), hiver 2013
Chalonnes-sur-Loire (49) et Village en Scène, été 2014
Héric et Casson avec la communauté de communes Erdre et Gesvres (44), été automne 2014
Le centre national Le Boulon avec l'agglomération de Valenciennes, les communes d'Anzin, Bruay-sur-Escaut, Escaupont, Fresnes-sur-Escaut, Coné, Vieux Condé et Transvilles (59), automne 2014
Mazé et la communauté de Communes de Beanfort en Anjou (49), printemps 2015
Sainte-Christine, le théâtre et la commune nouvelle de Chemillé en Anjou (49), hiver printemps 2018
Saint-Barthélémy d'Anjou en complicité avec le THV, hiver-printemps 2022
A venir... Segré (49 avec le Cargo printemps-automne 2023
Portraits de rue en régionale (2012/2013)
Tournée initiée par le conseil régional des Pays de la Loire et orchestrée par La Paperie, Centre National des Arts de la Rue avec les villes de :
Savenay (44), printemps 2012
Charcé-Saint-Ellier sur Aubance et la communauté de communes de Loire-Aubance (49), été 2012
Monstûrs (53) et le SVET des Coëvrons, été 2012
Vivoin (72) et le centre culturel de Sarthe, automne hiver 2012
Saint-Hilaire de Riez (85), hiver 2012/2013
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UN JOUR, IL FAUDRA BIEN QU'ON SE FABRIQUE UN NOUS / VILLE ET HOSPITALITÉ ACTE 2
« Nous avons vu des barbelés pousser dans des prairies. Des murs sortir de terre comme des champignons. Sous nos yeux, nous avons vu l’étranger cesser d’être hôte pour devenir inquiétude, problème qu’il faut repousser, ne plus voir. Quand on ne voit plus quelqu’un il n’y a plus personne ? Faire qu’il n’y ait plus personne là où il y quelqu’un, c’est le contraire de l’hospitalité, c’est l’inhospitalité, et l’inhospitalité devient hostilité, devient haine
D'après La fin de l’hospitalité de Guillaume le Blanc, Fabienne Brugère, Flammarion
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Depuis 5 ans bientôt, Alice a créé le rituel d’un dimanche de création par mois associant training et découverte artistique (danse, boxe, cinéma, théâtre...), création et répétition d’un spectacle et de performances artistiques (écriture individuelle et collective poétique et slamée, dansée, théâtrale et cinématographique...) et temps de convivialité (petit déjeuner et repas partagés).
- Et maintenant, ici, on fait quoi (ensemble) ? Un spectacle qui aborde le parcours des jeunes et mineurs isolés (voyage, traversée, attente, solitude, traitement administratif...) à la croisée du théâtre, du cinéma, réunissant entre 12 et 20 interprètes selon les configurations.
- La Vague Une performance dansée de 7 minutes, réunissant entre 15 et 30 interprètes.
- Un jour il faudra bien qu’on se fabrique un nous... Trois performances dansées réunissant entre 10 et 20 interprètes.
- Création de films courts pour les spectacles (Nantes Welcome...)
- Une exposition photo et un livre en cours d’édition Making of photographique réalisé par Yann Richebourg exposé par la Cimade et en cours d’édition par Grafipolis.
« Cette recherche artistique nous a confrontés au déni d’hospitalité politique et - comme un antidote - la vivacité de l’hospitalité éthique des individus et des associations. » Virginie Frappart, metteure en scène
Et maintenant, ici, on fait quoi (ensemble) ? est une aventure artistique et humaine. Elle a ouvert de nombreux sillons souvent au coeur des enjeux et des tensions qui ébranlent la société française :
- l’accueil et l’hospitalité,
- le racisme et les discriminations,
- les débats autour des notions d’identité et d’appartenance(s) (multiples),
- les fantômes du passé esclavagiste et colonial,
- la France Afrique,
- la francophonie, les langues maternelles, les langues de l’exil,
- la (dé)colonisation des arts et de nos récits familiaux, locaux, nationaux...
Bien sûr, tout ne pouvait être abordé dans un seul spectacle. En 2019, nous avons donc décidé d’ouvrir un Acte 2. Comme pour l’Acte 1, Un jour, il faudra bien qu’on se fabrique un nous est une création partagée entre artistes, habitant.e.s d’ici et d’ailleurs, partenaires associatifs et culturels.
Après avoir ancré le travail à POL’n et dans les quartiers Nord de Nantes en complicité avec la ville (Art en partage), le Théâtre Universitaire, le service culturel du CROUS et les associations Eclectic et Hors les Murs, nous avons en 2020 ouvert à de nouvelles collaborations avec l’invitation de Transfert (Rezé) à venir écrire avec eux une semaine sur l’hospitalité à l’été 2020.
Axes de recherche :
- Cette création se fait en aller et retour avec un processus de Recherche Action sur l’Hospitalité sur Nantes, Rezé et Lorient ;
- Si comme pour l’Acte 1, nous partons sur le croisement des écritures entre les mots (bruts et poétiques) et les images (cinéma et peinture), nous faisons une place particulière à la musique en collaboration avec le compositeur multi-instrumentiste Meivelyan Jacquot et au corps dansant pouvant exprimer tout à tour le là-bas, le ici, la colère, le combat, le lâcher-prise, le voyage, l’errance...
- Nous sommes parti.e.s sur l’écriture de figures (Marianne, l’Europe, Le Préfet, Le Blanc, le Noir, le Migrant, l’Esclave, le Colon, Mamiwata, le Sapeur...) et la représentation des symboles (les drapeaux français, européen, le mur, la valise...) qui ressortaient lors des temps de rencontres, d’ateliers et de débats cherchant à dépasser le stéréotype et la caricature pour devenir emblématique, symbolique, onirique ;
- Parrallèlement au travail d’écriture avec les jeunes, nous nous nourrisons de textes poétiques (Géographie Absente de Jeanne Benameur, Capitaine Alexandre, Pascale Ruffel) pour nourrir notre recherche sur la voix et la musique.
La forme du spectacle final a évolué. Initialement prévue à l’été 2020 en format déambulatoire casqué sur la gobalité du site Transfert (Rezé) et dans le quartier des Olivettes (Nantes), nous partons aujourd’hui sur le format d’un ciné-concert casqué en format cabaret, habité par des temps de jeu, de lectures poétiques et de pièces chorégraphiées.
Au plateau, 9 interprètes (musicien, danseur.euse.s, comédien.nne.s) d’ici et de là-bas.
Nous avons adapté le travail de création, de résidences et de recherche, aux contraintes sanitaires bien sûr, mais aussi à des questions techniques (exigence dans la restition sonore notamment), et de jauge (faible jauge sur le format déambulatoire).
Equipe de création
les 26 et 27 août 2021 à Transfert and Co (Rezé) / Cabaret Cinéma dans le cadre de la carte blanche Ville et Hospitalité
le 5 novembre 2021 à Cosmopolis (Nantes) / extraits du spectacle dans le cadre du Brunch Littéraire d'Asprobir-Nantes
le 19 novembre 2021 à la Balise (Lorient) / Cabaret Cinéma avec la MPT Kervénanec et le collectif Exilé·es de Lorient
les 8 et 9 mars à la Barakason (Rezé) dans le cadre de la résidence artistique sur Rezé Château
TRAVL(L)ING, DÉAMBULATOIRE CINÉMATOGRAPHIQUE
Devant nous, comme un bolide lancé à vive allure allant tout droit dans le mur... Face à nous les enjeux de la transition écologique. TRAVEL(L)ING, c'est aussi infuser en nous une réflexion bienveillante sur nos modes de vie, en évitant les discours culpabilisants...
Au travers de la création, nous insufflons une pensée "bio et équitable". Nous invitons à prendre le temps de mesurer par nous-même les changements indispensables à opérer sur le monde que nous souhaitons léguer à nos enfants, cesser de se regarder de travers, inciter à la rencontre et à la découverte des autres.
TRAVEL(L)ING est une création ancrée dans une urgence, une crise sociale, une recomposition politique qui interroge la question de la mobilité en milieu rural.
Ce projet artistique et culturel de territoire s'écrit à partir de collectages de paroles, pas à pas, avec des universitaires, des associations, des professionnels. Sur chaque territoire, Alice Groupe artistique mène une enquête réalisée par les auteurs auprès des habitants de générations différentes, des élus, des entrepreneurs. Quels sont leurs déplacements quotidiens ? Quels sont leurs modes de déplacements ? Quel est leur rapport à la voiture ?
LE SYMBOLE DE LA VOITURE / REINVENTER LE ROAD MOVIE BIO
Si elle fut un mythe à l'époque des Trente Glorieuses, c'est que l'objet automobile rentrait en résonance avec les valeurs qui infusaient la société magnifié par le cinéma et la publicté. Elle a construit le récit de la mobilité. Elle permettait de s'échapper, d'expérimenter la vitesse, l'illusion de la liberté et du pouvoir, et surtout elle était un marqueur social très fort.
L'auto a-t-elle perdu sa désirabilté et sa dimension mythologique? Par la vacuité de ses formes, l'absence quasi systématique de singularité et de parti pris, ne raconte-t-elle plus rien ? N'est-elle plus qu'un objet anxiogène ? Est-elle encore un objet représentatif de notre posture sociale ? La voiture s'est-elle muée en bagnole ?
Ecriture : Virginie Frappart - Mise en images : Denis Rochard - Travail du jeu avce les habitant.e.s : Raphaël Dalaine - Meivelyan Jacquot : création musicale
Interroger la mobilité en temps de confinement
Nous pensions à la fin du pétrole, à une catastrophe naturelle, ou alors à des politiques de transports en commun plus ambitieuses... mais non, cela n'est pas venu de là. C'est venu d'un tout petit virus redoutablement efficace.
Et tout ou presque s'est immobilisé : voitures au garage, arrêt du tram train, des transports communs, du covoiturage, chômage partiel et accélération du télétravail, retour du chant des oiseaux et d'une nature presque insolente de beauté...
Avec Alice, nous étions justement en résidence artistique sur notre rapport à la voiture et à nos mobilités et nous voilà immobilisés. Pour certains, cela a été un moment privilégié pour se poser, pour d'autres cela a provoqué de l'isolement, de la précarité...
Comment reprendre maintenant ? Enfourcher son vélo ou reprendre sa voiture ? Retrouver la circulation et le rythme endiablé ? Circuits courts, pollution, télétravail, mouvements pendulaires, isolement, déplacements doux ou actifs, vélo, covoiturage, transports en commun, camions, bouchons, choix de vie... Autant de questions au cœur de nos vies quotidiennes que nous avons envie de partager avec vous pour faire une création documentaire, poétique et décalée au plus près de ce que nous vivons.
Partenaires : la commune nouvelle de Chemillé en Anjou (49) & la communauté de communes d'Erdre & Gesvres (44) dans le cadre d'un Projet Artistique et Culturel de Territoire (PACT) et en coproduction avec le CNAREP La PAPERIE
CALENDRIER :
Janvier à juin 2020 / Acte 1 / Grande enquête
Juillet à septembre 2020 / Acte 2 / Ensemble
Juillet à septembre 2020 / Acte 2 / Diffusion
CONTACTS :
Alice groupe artistique, Denis Rochard : administration.alice@orange.fr - 06 82 31 63 87
La Paperie, Angèle Hérault : angele.herault@lapaperie.fr - 07 69 51 33 23
Sur la Cc d'Erdre et Gesvres : Manon Lerat - manon.lerat@cceg.fr - 02 28 02 22 52
Sur la Cc de Chemillé-en-Anjou : Théâtre Foirail - culture@chemille-en-anjou.fr - 02 41 29 50 90


IN DREAMS, FANTASMAGORIE DU PAYSAGE
« Le paysage est un espace.
Un lieu toujours en mouvance jamais fixe.
Le paysage se construit au fils du temps, cela nous préoccupe et nous inquiète.
Le paysage est notre tout, nous sommes son centre.
Il se déploie pour mieux nous y sentir seul.
J’y choisi ma place, mon espace, mon regard ;
comme voir au-delà, plus profond, plus loin, plus poétique aussi.
Là, assis dans l’herbe ou sur la pierre, je construis une sorte de présent intime de l’espace.
Marcher, regarder, suivre la route, le chemin.
Le paysage se capte dans le mouvement.
Là, chacun au rythme de ses pas.
Sommes-nous encore capable d’habiter notre paysage ?
Savoir le prendre en ses bras comme fragment de soi ?
Habiter le paysage c’est habiter le monde. »
Françoise Pacé
In Dreams est une création in situ qui interroge la manière dont nous habitons poétiquement notre paysage au travers la création de balades artistiques.
A pied, à vélo, en canoë... In Dreams est une balade dans le paysage, un travelling avant ponctué d'images mises en scène, photographiques, cinématographiques, peintes, plastiques et naturelles.
Cette balade s’écrit et s’invente à plusieurs mains (artistes / partenaires / habitants complices) pendant une série de repérages en résidence. La géométrie des installations varie, on peut aussi bien imaginer In Dreams dans un jardin partagé que dans une commune avec un parcours à vélo de plusieurs kilomètres.
Une fois posés les modes de déplacement, le périmètre et la durée de l’installation, ponctuée ou non de temps "forts" (vernissage, ciné-concerts, apéro guinguette...), nous explorons les paysages lors de temps de repérage partagés (espaces publics naturels, terrains privés agricoles, cours de ferme, façades de hangars...). Nous cherchons également des décors, des espaces possibles de projections, des lieux du patrimoine, intérieurs de hangars, de maison...
Puis, nous fabriquons des "tableaux" et/ou les installons avec les gens du coin. Certains tableaux voyagent de lieux en lieux dans une installation qui s’alimentent par l’accumulation des voyages In Dreams. Certains tableaux n’existent que in situ dans la singularité de la rencontre.
In Dreams est une création in situ qui a fait l’objet d’une première expérimentation lors de la Résidence en Lycée en 2016 avec la région Nouvelle Aquitaine, le lycée professionnel Rompsay et la complicité du CNAR Sur le Pont et de la ville de la Rochelle.
En 2017, nous avons développé une première création/résidence in situ dans le paysage rural et agricole en collaboration avec le Centre national des Arts de la Rue et de l'Espace Public La Paperie à Vivoin avec le Centre culturel de Sarthe.
Puis nous avons été en résidence dans la Communauté de Commune d'Anjou Loir et Sarthe dans le cadre d'un CLEA en 2018, pour continuer notre exploration avec le réseau de bibliothèques départementales de l'Orne et la Conumauté Urbaine d'Alençon dans le cadre du programme "Un artiste près de chez vous" et la Commune Nouvelle de Chemillé en 2019.
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Nous développons également avec IN DREAMS une série de films poétiques dans des villes portuaires. Le pilote a été réalisé à la Rochelle en 2016 dans le cadre d'une résidence avec la Région Poitou Charentes (Nouvelles Aquitaine), le lycée Rompsay, le centre du Pertuis, la ville de la Rochelle (service cinéma et patrimoine)
La première escale est programmée à Béjaïa en Algérie en partenariat avec les associations Project'heurs et Minima Films, l'Institut Français en Algérie et l'Ambassade de France d'Algérie. Une belle aventure qui s'écrit dès septembre 2017 lors des Rencontres Cinématographiques de Béjaïa.
Pour voir le film, cliquer sur l'image
Un polar dans la ville
Série B est une épopée artistique associant l’écriture d’une série de polars ("Disparue" à Nantes, "Crue" à Chalonnes, "Fragments" à Barbezieux) et la création d’un spectacle de rue qui se développe sur plusieurs jours dans le dehors/dedans d’une rue, amenant progressivement une transformation des lieux, à la croisée de la littérature, du cinéma et des arts de la rue.
« La fiction est là, sous nos yeux : les murs ont des oreilles, les fenêtres nous regardent de travers, les portes s’ouvrent sur des histoires d’amour en arrière-cours, avenirs en friches, souvenirs en terrains vagues, voyages à chaque étage, clés perdues, noms oubliés, boutiques énigmatiques, troquets et bistrots où l’on meurt et l’on renaît, rues peuplées de fantômes, jardins bruissant de bavardages, histoires dans les tiroirs, linge sale dans les armoires, secrets susurrés. » Ricardo Montserrat
Co-écrit avec les habitants, ce spectacle est interprété par des comédiens et des complices, dans le dedans / dehors des rues. L'intrigue est là, elle se propage dans la ville au fil des jours, les personnages clés se dévoilent, les indices apparaissent, et c'est toute la ville qui est transformée...
Jamais la Petite n’aurait dû revenir au Village. C’est comme entrer dans le cimetière d’une méchante Série B made in USA. Il y a des cadavres dans les placards, des illusions perdues, des rêves enterrés, des cauchemars emmurés. D’étranges fantômes errent la nuit, et, derrière chaque fenêtre, se jouent des scènes à frémir. Comment s’étonner alors que la Petite disparaisse aussi subitement qu’elle est apparue ? Aurez-vous le courage de participer avec nous à sa recherche ? Vous risquez de ne pas en revenir.
Plongez dans le polar - première série de représentations
Le 12 mai 2015 à Salles de Barbezieux (16), première représentation publique à partir de 19h
Du 22 au 26 septembre 2015 à Chalonnes-sur-Loire (49) Temps forts : 25 & 26 septembre - 19h30 & 20h30
Du 6 au 10 octobre 2015 à Vivoin (72) Temps forts : le 9 octobre à 20h30 et le 10 octobre à 19h30
Du 20 au 24 octobre 2015 à Nantes (44) Temps forts : 23 & 24 octobre - 19h30 & 21h00
Avec, toute la semaine des moments, - surprises ou sur rendez-vous - à la rencontre des personnages du polar !
Equipe de création
Sylvie Aubry, création maquillage
Lucie Bizais, agent de liaison
Etienne Bréchet, infographies
Gaële Cerisier, jeu
Sébastien Condolo, création sonore
Raphaël Dalaine, jeu
Stephen Dronval, jeu et projection
Meivelyan Jacquot et Hugues Pluviôse, création musicale
Virginie Frappart, mise en scène
Ricardo Montserrat, écrivain public
Thecle Nieux, décoration
Yannick Pasgrimaud, jeu
Sophie Péault, jeu
Denis Rochard, images et scénographie
Vincent Roudaut, direction technique et lumières
Série B s'écrit avec la complicité des habitants de Nantes, Chalonnes-sur-Loire, Barbezieux et Vivoin en coproduction avec le Centre national de la Paperie, Village en scène, la ville de Chalonnes-sur-Loire, la ville de Nantes dans le cadre de sa politique de proximité culturelle, le Lycée professionnel agricole Félix Gaillard, le centre culturel de Sarthe et le prieuré de Vivoin avec le soutien du Ministère de la Culture (résidence Arts de la Rue), de la DRAC Pays de la Loire, la Région Pays de la Loire, le Conseil Général de Loire Atlantique, la Région Poitou Charentes .
Série B a été sélectionné pour le dispositif d'aide à l'écriture dans l'espace public développé conjointement par le Ministère de la culture et la SACD Ecrire pour la Rue et pour l'édition 2014 des Rencontres à l'Ouest.
Des retours après les premières représentations
"Après cette semaine polardesque, Je voulais vous dire, ou redire que, pour pleins de raisons, le spectacle que vous avez créé est un pur bijou.
Parce que vous vous êtes aventurés sur des sentiers peu explorés de création artistique, en sortant des codes standards du spectacle, en prenant le temps nécessaire, en innovant sur la forme, vous avez réussi à installer une véritable atmosphère un peu partout dans la ville pendant ces quelques jours, et avec ce grand final, vous avez réussi à mettre la ville à l’envers… C’était vraiment jubilatoire.
Parce que vous avez cette envie de création en complicité avec les habitants et aussi parce que vous avez assurez en direction d’acteurs, on n’a pas vu 4 comédiens pro et 25 comédiens amateurs mais une seule équipe de 30 comédiens qui portaient avec la même énergie ce spectacle, ce qui a aussi donné de la cohérence au parcours et à l’atmosphère du polar. Ayant eu la chance de faire deux parcours différents, j’ai pu voir tout le monde jouer et je dois dire que j’ai été assez impressionné et touché par la qualité, la justesse de jeu de tous. Evidemment, l’écriture n’y est pas pour rien, c’est plus facile de bien jouer un bon texte. En tout cas, j’ai constaté tout au long du spectacle que vous aviez eu de bonnes intuitions sur la distribution, du coup, tous les comédiens donnaient l’impression de vivre leur rôle à fond, c’en était parfois confondant.
Parce que votre scénario est bien monté, avec des personnages qui sont tous plus ou moins givrés, on bascule dans un univers en eau trouble, dans une intrigue étrange et dans une atmosphère fantastique… De mon côté, j’ai trouvé ça remarquablement bien écrit, assez mystérieux, parfois grave, parfois décalé, voire complétement dingue (je ne pensais pas que j’allais autant rigoler en vivant ce polar!). En tout cas, j’ai adoré me perdre dans cette histoire.
Et aussi parce que vous avez un vrai talent cinématographique et scénographique, les images intégrées tout au long des parcours apportent quelque chose de très fort ( Ça nous change des spectacles à la mode de la vidéo systématique avec des images médiocres qui n’ont aucun intérêt…), ça a réellement participé à la transformation des lieux, je pense au Foyer-soleil ou au café des enfants qu’on ne verra plus tout à fait pareil maintenant !
Bref, ça faisait longtemps que je n’avais pas vécu un si bon moment de spectacle. Alors, un immense Bravo à toute l’équipe des trente ! "
Luc Chohin, Directeur de Villages en scène et programmateur d'Horizon(s)
"Touchée en plein coeur... Quand l'excellence artistique s'offre en écrin à l'aventure humaine, Série B, création vraiment partagée... Merci les Chalonnais et merci Alice. Je garde de bien belles images, de grandes émotions, et de riches complicités, je garderai, grâce à vous, le point levé et les tripes en avant !"
Katia Dalaine, chargée de l'action culturelle
" La Petite s'en est allée de Vivoin mais il reste encore quelques traces de son passage.
Elle a rejoint Nantes. La rivière Sarthe, elle, a toujours disparu
Toute l'équipe du prieuré et du Centre culturel de la Sarthe tient à remercier toute l'équipe du Groupe artistique Alice, pour ses beaux moments passés ensemble, votre créativité, vos prouesses techniques, votre sensibilité, vos mots, écrits...
Un Grand Grand merci aux comédiens amateurs, aux habitants complices, aux Vivoinais et tous les spectateurs qui ont suivi cette belle aventure ! Sans vous rien n'aurait pu se faire !"
Sandrine Gouffier, Prieuré de Vivoin
Abbaye dedans / Abbaye dehors
Invitée par la cité musicale de l'Abbaye aux Dames de Saintes, Alice créé depuis avril 2103 des Parcours éphémères aux multiples visages : portraits de musiciens dans la ville, portraits des habitants du quartier de l'Abbaye, portrait d'une Abbaye animée par la musique, ancrés dans les grandes et petites histoires de Saintes et du faubourg Saint-Pallais.
Entre rencontres intimes, temps suspendus, annoncés ou impromptus, le voyage artistique à la croisée du cinéma, des arts de la rue, de l'écriture in situ se décline jusqu'à 19 septembre 2014.
En coproduction avec L’Abbaye aux Dames, la cité musicale, les Usines Boinot – CNAR en Poitou-Charentes, la ville et le conservatoire de Saintes, l'Atelier du Patrimoine de Saintonge, le centre social Belle Rive, l'Office de Tourisme de Saintes et de la Saintonge.
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ACTE 1 - DES MUSICIENS DANS LA VILLE
Alice tourne avec des musiciens du Jeune Orchestre de l'Abbaye, du Conservatoire (professeurs et élèves) et de l'Association saintaise de musiques actuelles dans des lieux emblématiques, atypiques, poétiques, quotidiens de la ville. Un autre regard sur Saintes. Les tournages deviennent eux-mêmes des impromptus décalés dans la ville, viennent révélés ou réinterprétés un lieu par une interprétation musicale.
Avec Nicolas Bachour (violon), Calixte Bailliard (violon), Olivier Boncourt (sax), Ludovic Bougouin (trompette), Marie-Laure Bras-Rabiller (orgue), Alejandra Buitrago (flûte), Cédric Burgelin (épinette), Sabrina Chauris (alto), Florian Dautel (violon), Jean-Pierre Dupin (sax), Edwin Florez Henao (chant guitare), Louis Fromonteil (guitare), Lucy Giblin (voix), Damien Guffroy (contrebasse), Céline Lamanda (flûte), Veronica Mala (alto), Dominique de Martel (orgue), Juan Camilo Martinez (percussion), Klaudia Matlak (violon), Lola Montémont (violoncelle), Clémentine Richard (alto), Jean-Nicolas Richard (violoncelle), Hana Strecova (violoncelle), Zdenek Svozil (violon), Jean-Baptiste Valfré (violoncelle)
Jean-Nicolas Richard joue une suite de Bach sur le toit de l'Abbaye aux Dames
les autres films sont par là.
En été 2013, pendant les festivals de Saintes et des Oreilles en éventail, la ville est investie par les portraits photographiques et vidéos des musiciens (cartes postales, sucettes, vitrines, écrans de rue, projections nocturnes).
En 2014, pendant le Festival de Saintes, de manière impromptue, sur la rive droite comme sur la rive gauche, des « folies musicales » (musique, projections, balade déambulatoire…) prennent vie chaque jour entre le 13 et le 17 juillet.
La folie sur l'eau, impromptus musicaux avec Lola Montémont et Marie Manson et projections sur les quais de la Charentes
En complicité avec l'office de toursime de Saintes
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ACTE 2 - VIENS JOUER AVEC/ DANS L'ABBAYE
Lors de la fête de l'Abbaye, 32 musiciens et acteurs ont investi l'Abbaye aux Dames et joué avec les propositions d'Alice (musiciens du Conservatoire, salariés de l'Abbaye, habitants de Saintes...). Nous avons joué avec les fantômes de l'abbaye, l'esprit des lieux et les portraits sonores et vidéos des musiciens.
Avec Cécile Artaud, la mariée qui dit oui / Nicolas Bachour, violoniste/ Paulina Bester, la danseuse/ Maria Bianco, une voisine de l'abbaye/ Lucie Bizais, une mariée/ Cédric Burgelin, à l'orgue/ Virginie Cadiou, une touriste/ Aline Carrillo, l'abbesse sans salle/ Lucas Chauveau, une chauve-souris/ Aurélie Deboist, une danseuse/ Brigitte Debordes, la peintre/ Corinne Duzon, guide/ Pascal Faure, l'homme aux valises/ Ninon Faure, la novice recluse/ Denis Fayon, une chauve-souris/ Maxime Guerini, une chauve-souris/ Sylvie Hugon, pianiste bien tempéré/ Cyril Leclerc, guide/ Cindy Lionnard, une mariée déjantée/ Marithé Loizeau, la conteuse/ Nathalie Mangematin, une guide chiffrée/ Marie Manson, flutiste/ Geneviève Maudet, une voisine de l'abbaye/ Lola Montemont, violoniste/ Agnès Pautrel , la nonne portugaise/ Odile Pradem-Faure, l'insomniaque/ Clémentine Richard, violoncelliste/ Jean/ Nicolas Richard, violoncelliste/ Frédéric Saint-Pol, SIAPP/ Vincent Soccodato, pianiste bien tempéré/ Christelle Violette, la femme au peignoir/ Magalie Visignol, guide
ACTE 3 / L'ABBAYE AU COEUR DE SAINT-PALLAIS
En 2013, Alice pose son studio ambulant et propose aux habitants du quartier Saint Pallais de venir faire la pause/pose photographique et le 13 septembre au coucher du soleil, elle invite à une balade poétique habitée de musiciens, comédiens et circassiens avant de se poser dans les jardins de l'Abbaye pour un ciné concert.
ACTE 4 / LA FOLIE DE L'ABBAYE
En 2014, Alice propose aux habitants rencontrés une aventure cinématographique aux différentes complicités, construction et décors, jeu et technique, écriture avec Ricardo Montserrat, les parcours éphèmères se poursuivent en Folie de l'Abbaye.
Ricardo Montserrat, quant à lui, vient écouter les histoires d'hier et d'aujourd'hui et écrit 14 portraits monologués des "fantômes" de l'Abbaye.
En juin, pour la Fête de l'Abbaye, c'est l'heure du grand tournage participatif, dans la cour de l'Abbaye avec un banquet réinventé conviant 150 personnes mais aussi dans les couloirset les cellules s'inventent deux plans séquences poétiques et magiques.
© Sébastien Laval
Tous ces moments se retrouvent dans un livre DVD Abbaye dedans/dehors : La folie de l'Abbaye qui sera offert à tous les participants d'une aventure artistique de deux ans lors d'une soirée de clôture du 19 septembre 2014 organisée au Gallia Théâtre qui accueille la projection d'un film musical et poétique en cours de post production (Bach sur un toit, 52 mn)
LES BATEAUX ROUGES
Rezé les Couleurs 2012 - quartier Hôtel de Ville - Trentemoult-les-Isles
Les Petits Bateaux Rouges est une installation plastique et photographique dans l'espace public, réalisée dans le cadre de l'événement Rezé Les Couleurs 2012. Pour cette édition, le quartier Hôtel de Ville de Rezé s'est vu attribué la couleur Rouge.
Partant de cette contrainte et de l'observation des lieux et de leur l'histoire, Thècle Nieux et Anaïs Tromeur ont installé une nuée de petits bateaux rouges envahissant le coeur du quartier Hôtel de Ville, que cela soit en silhouettes peintes, en photos projetées dans les fenêtres ou collées sur les terrains vagues, en petits volumes, etc. La forme de ces bateaux reprenait la fameuse silhouette des Rochios ou des Civeliers bien connus sur les bords de Loire... symboles de labeur, mais aussi d'évasion, les bateaux rouges ont fait lien entre L'Hotel de Ville, la Cité Radieuse, grands paquebots encrés au coeur du quartier, et les villages de Trentemoult et Haute-Ile au bord de l'eau.
Les bateaux étaient une invitation au voyage, au partage, offrant un regard décalé sur le paysage quotidien incitant les habitants à fabriquer leurs propres bateaux rouges et ainsi à envahir l'espace urbain, privé et public.
A l'issue de cette résidence, la trace de cet événement s'est matérialisé dans des photos / cartes postales, offertes, distribuées aux habitants lors de la fête des Couleurs, et qui, nous espérons ont continué leur voyage, au delà de Rezé...
Thècle Nieux et Anaïs Tromeur ont été assistées dans cette aventure de Chloé Marchandeau et Anne-Vistoire Soury, étudiantes en BTS Design d'Espace, au lycée Livet à Nantes.
Résidence de février à juin 2012. Ville de Rezé.