LE MONDE OU RIEN / VILLE ET HOSPITALITÉ ACTE 3
Le Monde ou rien est un portrait sensible du quartier de Kervénanec et de ses habitant·es par le groupe artistique Alice, à la croisée du cinéma, de la musique et de la poésie en complicité avec la Maison Pour Tous et la mission Action Culturelle de Proximité – Direction de la Culture et du Patrimoine de la Ville de Lorient.
En décembre 2019, Alice vient à la Balise avec son acte 1 : Et maintenant, ici, on fait quoi (ensemble) ?. Le spectacle met en lumière l'arrivée et l'accueil de mineur·es isolé·es (venu·es principalement d'Afrique) et propose un regard croisé de jeunes, d'habitant·es, de militant·es et d'artistes, faisant du plateau de théâtre un espace démocratique et cathartique. Les jeunes sont hébergé·es chez les habitant·es de Kervénanec comme un jumelage ; des liens se créent et perdurent jusqu'à ce jour.
Alice revient en novembre 2021 avec son acte 2, toujours à la Balise, une fois encore accueilli par la Maison pour Tous de Kervénanec et la Direction de la Culture et du Patrimoine dans le cadre du week-end « Exilés ». Un jour, il faudra bien qu'on se fabrique un nous interroge la crise de l'accueil de la politique européenne et française en mettant en scène différentes figures de l'(in)hospitalité mais aussi les fantômes de nos histoires partagées ; esclavage, colonisations, françafrique...
Face au triptyque de l'inhospitalité – contrôler/trier/expulser - le philosophe Guillaume Le Blanc propose celui de l'hospitalité - secourir, accueillir, appartenir. C'est bien ce troisième pilier de l'hospitalité - appartenir – que le groupe artistique Alice interroge par sa démarche artistique mais aussi de recherche-action (rencontres et débats, joutes oratoires, cartographie, collage et fresque urbaine, formation à l'interculturalité...).
Le Monde ou Rien - le titre de l'Acte 3 sur la Ville et l'Hospitalité - fait bien sûr référence au tag apparu un matin sur les murs de la galerie commerciale du quartier Kervénanec à Lorient mais fait également lien avec la pensée d'Edouard Glissant qui nous anime : « Agis en ton lieu, habite avec le monde ».
Pendant un an, de janvier 2022 à janvier 2023, Alice a été en résidence dans le quartier de Kervénanec à Lorient et au Château de Rezé dans l'agglomération nantaise pour explorer cette hospitalité française sur fond de campagne "pestillencielle". Les quartiers populaires et les populations qui y habitent sont depuis longtemps discriminés dans l'espace public et médiatique. Des « punchlines » sont lancées, lâchées en direct à la télé, dans les postes de radio, sur les réseaux sociaux, mais comment sont-elles perçues, vécues dans l'intime des personnes issues de l'immigration et de l'exil ?
Quelle est la réalité du vécu des personnes aux origines multiples ?
A-t-on le droit de vivre ses multiples appartenances ?
Entre stéréotypes, chasse aux sorcières et création de boucs émissaires, comment devient-on habitant à part entière d'une cité, d'un quartier, d'un village ?
Après avoir participé au « Banquet du Grand Nous » en juin 2022, qui a été un temps fort du vivre ensemble, élaboré par la Maison pour Tous et des habitant·es de Kervénanec, Alice a suivi le parcours d’habitant·es pour proposer à travers ce spectacle un portrait sensible et poétique du quartier et poser sa pierre à un Manifeste du Nous (Manifeste du Nous, Mélanie Leblanc, éditions Les Venterniers).
Réalisation : Denis Rochard & Direction artistique : Virginie Frappart assisté·es par Alex Ionela Najm et Sarah Musique : Meivelyan Jacquot Voix : Doucha Bellegrave Avec : Aya, Brigitte, Doucha, Claire, Fabio, Malone, Mogné, Rabiaa, Redouane, Vencinho, Wafaa, Yao Sena
et tous les habitant·es de Kervénenac
Une production du groupe artistique Alice en coproduction avec la MPT Kervénanec et le service culturel de proximité de la ville de Lorient.
TRAVL(L)ING, DÉAMBULATOIRE CINÉMATOGRAPHIQUE
Devant nous, comme un bolide lancé à vive allure allant tout droit dans le mur... Face à nous les enjeux de la transition écologique. TRAVEL(L)ING, c'est aussi infuser en nous une réflexion bienveillante sur nos modes de vie, en évitant les discours culpabilisants...
Au travers de la création, nous insufflons une pensée "bio et équitable". Nous invitons à prendre le temps de mesurer par nous-même les changements indispensables à opérer sur le monde que nous souhaitons léguer à nos enfants, cesser de se regarder de travers, inciter à la rencontre et à la découverte des autres.
TRAVEL(L)ING est une création ancrée dans une urgence, une crise sociale, une recomposition politique qui interroge la question de la mobilité en milieu rural.
Ce projet artistique et culturel de territoire s'écrit à partir de collectages de paroles, pas à pas, avec des universitaires, des associations, des professionnels. Sur chaque territoire, Alice Groupe artistique mène une enquête réalisée par les auteurs auprès des habitants de générations différentes, des élus, des entrepreneurs. Quels sont leurs déplacements quotidiens ? Quels sont leurs modes de déplacements ? Quel est leur rapport à la voiture ?
LE SYMBOLE DE LA VOITURE / REINVENTER LE ROAD MOVIE BIO
Si elle fut un mythe à l'époque des Trente Glorieuses, c'est que l'objet automobile rentrait en résonance avec les valeurs qui infusaient la société magnifié par le cinéma et la publicté. Elle a construit le récit de la mobilité. Elle permettait de s'échapper, d'expérimenter la vitesse, l'illusion de la liberté et du pouvoir, et surtout elle était un marqueur social très fort.
L'auto a-t-elle perdu sa désirabilté et sa dimension mythologique? Par la vacuité de ses formes, l'absence quasi systématique de singularité et de parti pris, ne raconte-t-elle plus rien ? N'est-elle plus qu'un objet anxiogène ? Est-elle encore un objet représentatif de notre posture sociale ? La voiture s'est-elle muée en bagnole ?
Ecriture : Virginie Frappart - Mise en images : Denis Rochard - Travail du jeu avce les habitant.e.s : Raphaël Dalaine - Meivelyan Jacquot : création musicale
Interroger la mobilité en temps de confinement
Nous pensions à la fin du pétrole, à une catastrophe naturelle, ou alors à des politiques de transports en commun plus ambitieuses... mais non, cela n'est pas venu de là. C'est venu d'un tout petit virus redoutablement efficace.
Et tout ou presque s'est immobilisé : voitures au garage, arrêt du tram train, des transports communs, du covoiturage, chômage partiel et accélération du télétravail, retour du chant des oiseaux et d'une nature presque insolente de beauté...
Avec Alice, nous étions justement en résidence artistique sur notre rapport à la voiture et à nos mobilités et nous voilà immobilisés. Pour certains, cela a été un moment privilégié pour se poser, pour d'autres cela a provoqué de l'isolement, de la précarité...
Comment reprendre maintenant ? Enfourcher son vélo ou reprendre sa voiture ? Retrouver la circulation et le rythme endiablé ? Circuits courts, pollution, télétravail, mouvements pendulaires, isolement, déplacements doux ou actifs, vélo, covoiturage, transports en commun, camions, bouchons, choix de vie... Autant de questions au cœur de nos vies quotidiennes que nous avons envie de partager avec vous pour faire une création documentaire, poétique et décalée au plus près de ce que nous vivons.
Partenaires : la commune nouvelle de Chemillé en Anjou (49) & la communauté de communes d'Erdre & Gesvres (44) dans le cadre d'un Projet Artistique et Culturel de Territoire (PACT) et en coproduction avec le CNAREP La PAPERIE
CALENDRIER :
Janvier à juin 2020 / Acte 1 / Grande enquête
Juillet à septembre 2020 / Acte 2 / Ensemble
Juillet à septembre 2020 / Acte 2 / Diffusion
CONTACTS :
Alice groupe artistique, Denis Rochard : administration.alice@orange.fr - 06 82 31 63 87
La Paperie, Angèle Hérault : angele.herault@lapaperie.fr - 07 69 51 33 23
Sur la Cc d'Erdre et Gesvres : Manon Lerat - manon.lerat@cceg.fr - 02 28 02 22 52
Sur la Cc de Chemillé-en-Anjou : Théâtre Foirail - culture@chemille-en-anjou.fr - 02 41 29 50 90


Le jour où nous avons cessé d'avoir peur
Le jour où nous avons cessé d’avoir peur est une résidence/création du groupe artistique Alice en collaboration avec l’écrivain Ricardo Montserrat, une écriture artistique in situ sur nos peurs et nos courages, d’hier et d’aujourd’hui.
Pendant plus d’un an, nous avons rencontré une centaine d’hommes et de femmes dans un quartier de Nantes (Le Breil-Barberie). Nous avons écrit, dessiné, filmé, lu, joué avec eux.
De cette résidence, sont nées plusieurs créations :
- un court métrage, Carton Rouge (co-écrits avec des collégiens),
- un recueil dramatique (Temps de larmes et de pluies co-écrit avec l'association Par Mots et par Voix et les femmes du restaurants du coeur),
- des affiches sérigraphiées (Accueil de jour des restaurants du coeur),
- des séquences cinématographiques (avec les femmes du foyer logement Malville),
- une chanson (chantée par Belen, du foyer des jeunes travailleurs)
- et un spectacle final, Le Jour où nous avons cessé d’avoir peur, créé in situ pour la piscine plein air du quartier alors désaffectée mettant en jeu 18 interprètes, professionnelles et habitants.
« Prendre la peur comme chantier de création, en parler, l’exhiber, la mettre en scène dans l’espace public, parce que oui, finalement dans notre intimité, dans notre quotidien, dans nos rêves nocturnes et fantasmes collectifs, dans nos représentations sociales et politiques, la peur prend beaucoup de place. Elle est criarde, aveuglante mais on la polisse, on la sertit, on la consomme.
Venir jouer avec ses peurs, c’est exutoire, cathartique, cela permet de les mettre à distance, de mettre des mots, d’en parler, d’exorciser comme on brûlait les sorcières sur le parvis des places publiques. Mais que venaient-elles nous dire ces sorcières?
Et nos peurs, aujourd’hui, que viennent-elles raconter de nous ? Plonger dans le monde des peurs, dans un terreau fait de mythologies, de cauchemars individuels, de fantasmes collectifs... le chemin est initiatique.» Virginie Frappart

"Nous, nous travaillons sur le courage, sur la résistance, sur l’héroïsme, oh, pas forcément le grand, celui célébré par les livres d’histoire, mais sur les petits moments, les petits actes, les gestes et attitudes, où les gens ont pu, ont su, ont osé, ont bravé, ont résisté à la honte, au respect humain, au regard, pour penser, agir, dire, changer, refuser quelque chose.
Oh, trois fois rien parfois, parfois de tous petits courages, celui de traverser un lieu obscur, de dire non, de toutes petites insolences, désobéissances. Parfois aussi de surprenantes révoltes face à l’humiliation, à la souffrance, au harcèlement, à l’indifférence." Ricardo Montserrat

Mode d’emploi :
Le jour où nous avons cessé d'avoir peur est un processus de résidence vécu comme un parcours dans la ville. Dans cette création, nous ne partons pas d’un texte préexistant aux autres écritures (images & musique...). Le texte est élaboré dans la même temporalité, dans un aller retour nourrit des rencontres et des ateliers avec les gens et les autres écritures en jeu (images & musique).
Le Jour où nous avons cessé d’avoir peur est une traversée qui se réécrit à chaque étape en fonction du lieu et des habitants rencontrés. Alice transforme (pour deux soirs minimum) un lieu de la ville en labyrinthe des peurs et des courages, habité par 20 personnages à l'accueil, à l’intérieur et à l'extérieur du labyrinthe qui devient le théâtre de scènes collectives ou intimes. Par groupe, le spectateur pénètre à l'intérieur du labyrinthe.
Certaines scènes « piliers » du spectacle sont reconduites lors des différents spectacles, d’autres sont écrites avec les gens rencontrés. Selon les comédiens amateurs rencontrés, nous pouvons également choisir des scènes spécifiques à écrire ou déjà écrites.
Attention, la réalité dépasse toujours la fiction, certaines scènes peuvent heurter la sensibilité de certains... Il s'agit bien d'histoires d'adultes, même si beaucoup d'histoires renouent avec nos contes d'enfance. Le spectacle à sa création était interdit aux moins de 12 ans.
Chaque Jour où nous avons cessé d'avoir peur implique plusieurs voyages, de repérages, de rencontres avec les habitants et les comédiens volontaires locaux, de réécritures et de répétitions in situ. Au total, près de trois semaines de travail préparatoire réparti en quatre périodes (de trois à cinq jours).
Equipe de création
Distribution : Alexis Augereau, Alfonso Mendez, Antoine Parra, Annick Soret, Brigitte Drouard, Cécile Cassard, Céline Bruno, Christelle Frioux, Geneviève Rosset, Hélène Lafosse, Hélène Marqué, Julia Gomez, Katalin Suteau, Sophie Péault, Sophie Pointeau, Sergueï Zinevich, Stephen Dronval, Yannick Pasgrimaud
Une écriture de Ricardo Montserrat et des habitants/passants/travaillant dans le quartier
Mise en scène et direction artistique : Virginie Frappart
Décors : Thecle Nieux assistée de Adréas Stoffels, Patricia Radmilovitch, Ghislaine Bléteau et Anaïs Tromeur
Photographies et images : Denis Rochard
Lumières : Vincent Quéré
Musique : Meivelyan Jacquot
Diffusion sonore : Alain Brasseur et Sébastien Condolo
Catering : Ignacio Esteguy
Chargées d'administration et de diffusion : Nadia Percevault et Lili Picot
Groupes d’écriture : Foyer logement de Malville Le restaurant social d’accueil de femmes des Restaurants du Coeur 3ème 2 du collège du Breil Association «Par mots et par voix» Le Foyer des jeunes Travailleurs Chanteclerc et des habitants/travaillant du quartier....
Partenaires financiers : Ville de Nantes dans le cadre du dispositif « Art en Partage », la DRAC- Direction des affaires culturelles des Pays de la Loire et l’Acsé-agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, l’Etat par le soutien du député François de Rugy, le Centre National des Arts de la Rue la Paperie.
Avec le soutien de la piscine des Dervallières, de l’équipe de quartier du Breil Barberie, des services culturels des villes de Nantes et de Couëron, du 38 rue du Breil, de la maison de quartier du Breil, de la Bibliothèque municipale et bibliothèque de quartier, du restaurant Club de Malville, de Nantes Habitant et de la TAN.
Crédits photos : Denis Rochard
Affiches et sérigraphies :Thecle Nieux et Andréas Stoffels
Hutchinson
Alien musical apparenté à la grande famille des musiques électroniques, Hutchinson croise fragments de rock’n’roll, funk salace et postes de télévision ! La rencontre avec Denis Rochard d'Alice a donné l’envie de créer un spectacle dans le cadre du festival Scopitone 2004 où musique et vidéo avancent en quinconce. Un spectacle surprenant voire déroutant.
Stéphane Babiaud : Percussions, voix, sampler, claviers, Etienne Brechet : Co-scénariste, compositing 2D/3D, post-production, éclairagiste, Ronan Cloarec : Co-scénariste, guitariste, programmation musicale, machines, composition, arrangements, Olivier Deniaud : Coscénariste, bassiste, programmation musicale, machine, composition, arrangements,Tony Leroux : régisseur son, Denis Rochard : Co-scénariste, réalisateur, cadreur, monteur, show control, Eric “Hutch” Tanguy : Co-scénariste, batteur, vibraphone, arrangements, Patrice Guillerme : régisseur général
extrait
Le spectacle Hutchinson créé pour le festival Scopitone 2004 est une coproduction films Alice et l’Olympic (Nantes)
Clairement et ce, dès l’origine, la recherche entre le groupe Hutchinson et Alice s’inscrit, non pas dans le champ technologique, mais dans celui du spectacle (en assumant sa position « média spectacle», expérimentant le croisement des disciplines artistiques : musiques, films, installation vidéo, lumière, mise en scène…).
Un film a été tourné avant la résidence à l’Olympic, mettant en scène trois personnages principaux manipulés par la télévision. Coincés par leurs fantasmes, ils aspirent à rompre leur solitude. Leurs parcours se croisent : d’où l’ambiguïté entre situation imaginaire et réalité. Pour être très concret, il s’agit à travers « un film vivant » multidiffusé de rentrer dans l’expérience individuelle de ces personnages ayant chacun une relation propre aux mythes télévisuels et d’en montrer les conséquences. En évitant les écueils du tout numérique, Hutchinson crée donc un univers, son univers et c’est finalement à un travail de mise en scène qu’ils sont confrontés. La finalité est donc un spectacle, non un concert + un film.
Nuit d'Orage sur Gaza de Joël Jouanneau
« Inutile d’essayer d’écarter l’angoisse en raisonnant. Cela se retire seulement à l’aube. » Thomas Bernhard
Dieu a disparu. Ne reste plus qu’un oeil, mais c’est un projecteur, comme au théâtre. Et quand les plombs sautent, subsiste l’oreille, seule. L’Histoire a eu lieu, sanglante. Reste dans la tête de Léo, l’homme, des éclats de souvenirs tranchants qui n’ont pas cessé de blesser. On ne vit pas sur la lame d’un rasoir, on s’en taillade la gorge. Mais auparavant, on raconte à Marie, la femme. A Gaza, dans un restaurant abandonné. Et voilà que, blessé au Monde, l’homme meurtrit la femme, les mots de la douleur contaminent sa peau. Sur le visage de Marie s’inscrit l’image du Monde que l’homme a dans la tête. Avec Nuit d’orage sur Gaza, Joël Jouanneau tente de retrouver les ossements de la tragédie antique dans le monde contemporain.
Par le biais de cette création, Alice confronte l’engagement physique des acteurs et la révélation du texte à d’autres langages artistiques (vidéo, dessin, lumière, son, musique). Et pour que l’image projetée soit un élément scénographique à part entière, ces artistes privilégient l’importance du montage entre théâtre et cinéma, travaillent sur les espaces et les supports de projection et le traitement de l’image (photo, vidéo, dessin et peinture...). Si la création lumière (théâtre et film) est la gardienne de l’esthétique globale de la pièce, la création musicale et sonore, quant à elle, permet de soutenir le rythme de ce montage.
Mise en scène et jeu Nicolas Bonneau et Virginie Frappart
Assistés par Anne Contensou & Anthony Lambert
Création vidéo : Denis Rochard, Création lumière : Xavier Baron assisté d’Hélène Aubineau, Création sonore et musicale : Laurent Courtaud et Hugues Pluviôse, Scénographie et dessin : Charles Edouard Maisonabe, Post production : Etienne Bréchet.
Coproduction Alice et Théâtre de Cahors avec le soutien de l’ADAMI, du Dicéram, de la ville de Nantes et du conseil général de Loire-Atlantique
film court réalisé par Denis Rochard
Cabaret cinéma
Avec Georges Méliès, la magie est entrée dans le cinéma et ne l’a plus jamais quitté. Tandis que les frères Lumière filmaient le monde réel, Méliès inventait à l’écran le divertissement, l’absurde, le fantastique, le trucage. Du cabaret au cinéma ou du cinéma au cabaret, il n’y a qu’un pas. Notre Cabaret Cinéma rend hommage à la cinémagie, aux trucages, aux bandes originales de films.
Alice fait son cinéma a été créé en juillet 2008 lors d'une carte blanche de Bruno Bonté alors à Saint-Hilaire de Riez, en première partie d'une projection plein air. L'équipe d'Alice a repris la performance pour faire son Cabaret Cinéma en 2009.
En solo ou lors d'évènement spéciaux (ouverture de saison, restitution de résidence, événement Cabaret'S en partenariat avec les sweatlodge), il a été joué en salle, en plein air et sous chapiteau.
photos de Stephen Dronval sous le chapiteau des Sweatlodge, 2010
Direction artistique :
Denis Rochard et Virginie Frappart
Avec :
Raphaël Dalaine, Virginie Frappart, Virginie Hauser et Aline Chevalier (en alternance), Meivelyan Jacquot, Thecle Nieux, Sébastien Condolo, Denis Rochard, Marie Giraudet.
Invités :
Benjamin Alhinc, Lili Picot, Marie Faure, Katryne Gentil, Alain Brasseur, Morgane Guicquéro, Daniel Garcia
photos de Mikaël Philis à Pontempeyrat (Regards et mouvements, 42)
Création juillet 2008 à Saint Hilaire de Riez, la Déferlante (85)
Pol'n, Nantes (44) janvier 2009
Regards et Mouvements, Pontempeyrat (42), juin 2009
Niort (79), le Nuits du donjon, juillet 2009
La Rochelle, Mireuil (17), septembre 2009
Cabaret's avec les sweatLodge, octobre-novembre 2009
Saffré, ouverture de saison des spectacles de la Pierre bleue, septembre 2010
Territoire des utopies
Le Territoire des utopies, c’est le grand projet de la Reine Mathilde, un musée humain, où seraient enfermés tous les impudents qui font régner l’injustice. Pour le construire, elle fait appel à Lucie, fée bricoleuse et Esteban, chauffeur de taxi. Tout pourrait aller assez bien. Mais Monsieur Wladimir, tel un fantôme, vient révéler à chacun sa part de rêve oublié et sonner une révolte qui pourrait ressembler à de l’amour...
photos de Damien Bossis, juin 2007
Dans notre fable, le territoire des utopies est le film inachevé de Benjamin Minorette, c’est un film vivant, un déambulatoire à la croisée du théâtre et du cinéma qui convie les spectateurs à un voyage onirique, entre réel et imaginaire. La mise en scène guide les spectateurs dans l’histoire, interpellant les sens, basculant de l’intime au choeur, pour le plaisir simple de se faire raconter une histoire, mais aussi de regarder les corps, les sentir, les frôler.